La Slow Life : c’est quoi ?
Né dans les années 1980, le mouvement Slow a vite fait des aficionados dans le monde entier. D’abord apparu en opposition au Fast Food, le terme Slow Food est utilisé en 1986 par Carlo Petrini, journaliste gastronomique. Il met l’accent sur une nourriture saine, fraîche et reprenant des préparations plus traditionnelles, comme un retour aux sources.
La Slow Life s’oppose ainsi à la société de consommation, à l’individualisme, au matérialisme, à la surconsommation, à la surproduction, à notre société du trop et du trop vite, du plus et du plus vite !
Pour contrer cette accélération globale de nos rythmes de vie, les adeptes du slow living appellent à vivre le monde en pleine conscience, à profiter de l’instant présent et des choses simples. En résumé, la Slow Life prône des valeurs comme l’authenticité, le partage, la bienveillance, mais aussi le respect et le retour à la nature.
Les principes de base du Slow Living
- Débrancher, déconnecter, ralentir son rythme de vie,
- Autoriser une pause à ses enfants, ménager du temps pour leur raconter des histoires plutôt que de les surcharger d’activités extra-scolaires,
- Évitez l’avion et la voiture et les troquer contre train, bateau, vélo et ses pieds ,
- Renouer avec les choses simples,
- Préférer les petits marchés locaux aux hypermarchés,
- S’accorder du temps pour soi (écouter son corps, mieux se connaître),
- Accorder du temps aux autres (mieux connaître les autres, profiter en famille et entre amis, créer du lien social, participer à la vie de sa commune et autres, savoir paresser),
- Se (re)connecter à la nature (jardiner, intégrer des gestes éco-responsables, pratiquer des activités en plein-air),
- Se déconnecter du virtuel (prendre des heures ou jours sans portable, laptop, réseaux sociaux, TV…),
- Éveiller ses sens,
- Développer sa créativité,
- Savourer l’instant présent.
La Slow Life : un but difficile à atteindre
Si le principe paraît simple, pas toujours facile à adopter dans nos rythmes de vie personnel.
Dire oui au Slow-Living signifie quelques renoncements.
À la consommation
Renoncer à la surconsommation et consommer le minimum peut être difficile alors que l’on est tout le temps stimuler et conditionner dans la rue, à travers les media, … En effet, nous sommes constamment sollicités par la publicité.
La société de consommation actuelle fait en sorte de nous convaincre de certains “besoins” qui n’en sont pas : électroménagers, voitures, portables toujours plus performants…
À la productivité
La société actuelle nous conditionne à produire toujours plus et toujours plus vite. Nous sommes dans un monde où produire signifie souvent amasser de l’argent.
Des qualités comme le partage et la bienveillance sont souvent passées sous silence. Produire le bonheur des autres, venir en aide à des malades, des personnes âgées, à des enfants, à des sans-abris ou autres personnes dans le besoin sont souvent moins valorisés qu’avoir un emploi où l’on fait du pognon ! 🤑Il est de plus en plus difficile de pouvoir vivre de sa passion, si ce que l’on aime ne produit pas ou peu d’argent.
Le monde actuel s’accélère et les repères de stabilité s’envolent.
À afficher un bonheur à tout prix sur les réseaux sociaux
L’information, comme la vie actuelle, est immédiate : texto, tweet, mail, …
Plus besoin d’apprendre à l’école l’orthographe, car on a tous un correcteur automatique. Plus besoin d’apprendre une langue étrangère, alors qu’on peut juste utiliser Deepl ou Google Trad.
Pas besoin de faire la queue à la banque, on peut juste utiliser une application, … ou de faire les boutiques, alors qu’on peut tout commander en ligne !
Plus besoin d’avoir de vrais potes alors qu’on peut avoir des milliers d’amis sur Facebook ou Instagram. Tristesse…
Les réseaux sociaux nous conditionnent à afficher de manière permanente une vie heureuse et haute en couleur. Le bonheur est devenu obligé. On doit toujours être beaux, souriants, savoir cuisiner, savoir sauter en parachute, nager au milieu des dauphins pour accumuler les likes et les commentaires pour enfin avoir le sentiment d’exister !
Les sentiments de tristesse, de colère ou d’anxiété deviennent honteux. Or on n’est jamais tout le temps heureux. Mais ces sentiments naturels doivent être noyés dans le tumulte de la vie quotidienne.
Il devient alors indispensable de faire une pause et urgent d’adopter le slow living si on ne veut pas tous devenir dingues ! Évitez surtout de vous culpabiliser de prendre du temps pour vous. Relâchez la soupape permet souvent de gagner en efficacité et productivité, plutôt que de travailler plus qu’il n’en faut !
Les différents secteurs d’application du mouvement Slow Life
Concrètement, ce concept s’applique au quotidien dans de nombreux domaines.
Le Slow Food
Il est devenu une organisation internationale, ayant pour emblème l’escargot, qui prône une alimentation saine, locale, de saison et respectueuse de l’environnement.
Le terme slow en anglais signifie “lent”. Il s’agit d’un éloge à la lenteur mais aussi d’un acronyme :
- S pour « Sustainable » : Durable
- L pour “Local”
- O pour “Organic” : Biologique
- W pour “Whole” : Entiers, non traités.
Le Slow Travel
La tendance du Slow Tourisme est née dans les années 2000. Elle met en avant une façon différente de voyager, en évitant notamment les moyens de transports rapides et très polluants comme l’avion et en privilégiant le vélo, le train, le bateau. ✈️
Le but est aussi de motiver les gens à faire du tourisme local ou à voyager en partant à la découverte de cultures locales, des habitants, de leurs traditions. Il s’agit d’une façon de voyager plus lente, plus respectueuse de l’environnement et du pays visité.
La Slow Cosmétique
La Slow Cosmétique encourage à prendre soin de soi sans nuire à la planète. Initiée par le belge Julien Kaibeck dans les années 2010, cette tendance consiste à consommer moins de cosmétiques mais des produits plus qualitatifs et respectueux de l’environnement (produits éco-responsables) ou encore à faire ses propres cosmétiques à partir d’ingrédients naturels.
Comme pour le Slow Food, les adeptes du bien-vivre et du mieux-consommer veulent savoir ce qu’ils consomment (lecture des étiquettes, utilisation d’application,…). L’origine des produits, leurs procédés de fabrication et leurs impacts environnementaux ont pour ces consommateurs une importance cruciale.
La Slow Décoration
La décoration d’intérieur « slow » est en rupture avec la production de mobilier à bas coût, la surproduction et la surutilisation des matières premières.
Ce mouvement implique des meubles et objets de qualité, réalisés à partir de matériaux durables et proche du site de distribution dans une optique de « consommer local ». Il favorise les objets et pièces de mobiliers à base de matériaux naturels, tels que le bois, le rotin, le raphia … ou de matériaux recyclés (bois, carton, …). Consommer en seconde main s’intègre aussi parfaitement dans ce concept.
C’est dans ce mouvement du consommer plus responsable que se trouve Sambal&Cheese en privilégiant la réutilisation de matériaux recyclés : bois provenant du bord de mer ou de maisons abandonnées et démolies, objets recyclés trouvés dans des bennes, … et de matériaux naturels comme le macramé, le rotin, … Nous tâchons de proposer des produits à l’impact environnemental faible et s’inscrivant dans une démarche d’éco-conception. La plupart de nos ressources proviennent de Melaka. Nos produits sont conçus dans notre atelier derrière la maison !